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MOI JACOB L’ESCLAVE D’AGOBODRAFO WOOD HOME

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        Fernand Prince et Mossy Amidi Fard

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Evocation théâtrale de Jacques Bruyas

Mise en scène de  Fernand Prince

Introduction

"le 27 Avril 1848, l'esclavage est aboli en France. Le 10 Mai 2001, soit un siècle et demi plus tard, l'esclavage est reconnu comme un crime contre l'humanité. "

 

J’ai voulu représenter au théâtre le texte "Moi, Jacob, l'esclave d'Agbodrafo Wood Home " de Jacques Bruyas… parce qu’il m’est apparu nécessaire et évident. De cette évocation théâtrale comme il le précise, je fais mienne, avec humilité, la tâche de transmettre au‐délà du carcan théâtral son pouvoir de résonance. Son sujet -­‐ l'esclavage -­‐ est au coeur de l'histoire de l'humanité, de la Rome antique aux formes insidieuses qu'elle emprunte dans nos sociétés modernes. La date de commémoration de son abolition établie le 10 Mai se doit, par ailleurs, de rappeler à la mémoire de chaque génération que l'esclavage fut une abomination, autrement dit bien plus qu'un crime, bien plus qu'une blessure...

 

Je m'engage par le biais d'un auteur incarné et avec la ferveur de collaborateurs et de partenaires dévoués qui m'accompagnent pour cette création à permettre l'entreprise d'une démarche artisanale de théâtre, dans un souci d'interaction avec un large public. J’ai trouvé dans ce texte une matière de nature à remuer le paysage théâtral, invitant par ailleurs le public à un devoir de mémoire, l'encourageant à toute forme de résistance et au combat contre l'exploitation de l'homme par ses semblables.

 

Comme l'a souhaité un jour, M. Noel André Dessalces, le Consul Honoraire de la République Togolaise, en Rhône-­‐Alpes, je suis fier de produire sur le sol français -­‐ mon pays d'adoption -­‐ cette pièce écrite par un auteur dramatique français, romancier et historien de formation et par ailleurs Directeur culturel de l'AIRF (Association internationale des régions francophones). Voyageant souvent en Afrique, il écrivit ce texte après voir visité la maison des esclaves d'Agbodrafo, classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2005.

 

Fernand Prince

QUELQUES MOTS DE L'AUTEUR

Mon approche, non compassionnelle mais quasi biologique de l’esclavage, a séduit, semble-­‐t-­‐il, la jeune garde de la scène togolaise. Lorsqu'on me demandait un argumentaire, je me suis replongé dans l’exceptionnel travail de Serge Bilé, Alain Roman et Daniel Sainte-­‐Rose : « Paroles d’esclavage, les derniers témoignages », ouvrage édité  par  Pascal  Galodé.  Serge  Bilé  explique très bien la genèse de ce travail de recherches et d’écoutes : « face aux lacunes sur le plan historique, j’ai voulu solliciter la mémoire des anciens pour qu’ils transmettent ce  que  leurs grands parents leur ont dans l’enfance raconté, de l’esclavage tel qu’ils l’ont vécu ». « Au départ l’idée était de mettre ces paroles sur le Net gratuitement »… « Avec Daniel Sainte-­‐Rose qui partage la même passion de l’Histoire que moi, nous avons mis nos moyens en commun pour sillonner la Martinique et enregistrer des dizaines de personne. Dès l’ouverture du site, ça a été extraordinaire, les gens se sont connectés du monde entier. Au bout d’un mois nous étions déjà à 50000 visiteurs! A la suite d’un reportage de LCI et d’un article du Monde, un  éditeur  m’a contacté, le livre était né ! Et nous l’avons accompagné d’un DVD de témoignages pour pousser plus loin la réflexion de chacun. »

 

Cet ouvrage apporte vraiment un éclairage pointu sur le délicat problème de l’esclavage et des réminiscences qu’il engendre dans la mémoire collective. Certains ne veulent pas en entendre parler, d’autres en feraient une fixation. Il est temps d’aborder cette monstruosité des hommes envers leurs semblables avec sérénité et de trouver les moyens d’interpeller à jamais les peuples en devenir des méfaits d’une « colonisation » abusive (car quelque soit l’époque ou le siècle, l’idée restant la même, celle de l’être supérieur et de son « inférieur »).

 

A Aného, à côté d’Agbodrafo, en le paisible Togo, il est une vieille bâtisse qui était un casernement des esclaves et l’Unesco a classé le site qui m’a inspiré ce long monologue de l’esclave Jacob, échappant au puits de l’horreur et donc obligatoirement de la vérité !

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